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Visite de l’Assemblée Nationale

[1]Visite de l’assemblée

Samedi 10 décembre 2011

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De la salle des 4 colonnes à l’hémicycle, les 16 participants ont pu apprécier la magnifique architecture du lieu. Les commentaires riches d’anecdotes de notre guide nous ont permis de comprendre le fonctionnement de cette institution.

Notre visite en quelques images :

La Galerie des fêtes.
Elle relie la Palais Bourbon à l’Hôtel de Lassay, siège de la présidence de l’Assemblée. Initialement érigée en bois, elle fut réaménagée au milieu du XIXè siècle dans un décor somptueux, imité du style Louis XV.
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  [4]  Cette grande galerie accueille aujourd’hui des réceptions officielles ou des expositions temporaires.
La Rotonde d’Aleschinsky.
Elle relie le Palais Bourbon et la Galerie des fêtes. Ses fresques ont été réalisées par Pierre Aleschinsky en 1992 autour du thème défini par l’inscription du poète Jean Tardieu: Les hommes cherchent la lumière dans un jardin fragile où frissonnent les couleurs.
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  [6]  Notre groupe très attentif aux commentaires de notre guide.
L’hémicycle, cœur de la vie parlementaire, où sont votées les lois de la République.
Les débats y sont parfois très vifs, notamment à l’occasion des séances des questions d’actualité posées au gouvernement par les députés tous les mardis et mercredis après-midi.
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[10]  L’hémicycle actuel a été aménagé de 1828 à 1832 par Jules de Joly. Il ne reste presque rien de la salle du Conseil des Cinq-Cents en bois et stuc, à l’exception du fauteuil présidentiel et du bas-relief de Lemot « La Renommée embouchant sa trompette publie les grands évènements de la Révolution et l’Histoire écrit le mot République » situé devant la tribune de l’orateur.
Article XVI
Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.Article XVII
La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.
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  [12]  Un grand sourire pour la photo !
Le bas-relief en bronze du sculpteur Dalou, dans la salle Casimir-Perier, représente la fameuse séance du 23 juin 1789 au cours de laquelle Mirabeau lança la célèbre apostrophe : Nous sommes ici par la volonté du peuple et nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes. Il a été fondu d’un seul jet par Gonon pour commémorer   [13]

le centième anniversaire de la révolution. Il pèse 3 tonnes, mesure 6 mètres 50 sur 2 mètres 30 et comporte 67 figures dont 50 en haut relief.

[14] La bibliothèque regroupe plus de huit cent mille livres et revues qui sont à la disposition des députés et de leurs assistants. Dans les sous-sols, une chambre forte renferme de véritables trésors, comme la bible latine du IXe siècle, la transcription sur vélin du procès de Jeanne d’Arc ou des manuscrits de Jean-Jacques Rousseau.
Au plafond, décoré par Delacroix, une série de coupoles raconte l’histoire intellectuelle de l’Humanité antique, depuis Orphée enseignant aux Grecs les Arts et la Paix, jusqu’à Attila, suivi de ses hordes détruisant la civilisation.   [15]
[16] La Salle des Conférences,  située entre l’hémicycle et la bibliothèque, est ornée d’un décor de sculptures, dont une monumentale cheminée en marbre et un portrait en pied d’Henri IV, ainsi que de grandes tapisseries illustrant des épisodes de l’Iliade.
Cette salle est une pièce de 20 mètres sur 11 réservée aux députés qui y trouvent leurs messages dans les cases d’un meubles appelé piano. [17]
[18] Henri IV :
La violente amour
que je porte à mes sujets
m’a fait trouver tout
aise et honorable
.
Marianne
C’est la Convention, en 1792, qui a décidé de représenter la République sous les traits d’une femme coiffée d’un bonnet phrygien, emblème de la Liberté.
Le surnom familier de Marianne lui a été donné à la même époque, dans le Languedoc d’abord, par la ‘vox populi’. Sans doute parce que ce prénom, formé du nom de la Vierge et de sa mère, était très répandu dans le petit peuple, au XVIIIème siècle, et qu’il convenait donc à la jeune République qui en était issue …
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Fin de la visite

Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de l’Assemblée Nationale [20].

Merci à Claude Auberty de nous avoir proposer et organiser cette sortie.

A très bientôt.